Le Shiatsu où l'art du toucher
Serrer la main de quelqu’un, le prendre dans ses bras, poser une main sur son épaule sont des gestes habituels qui expriment l’affection, la protection ou le bien-être. Ce sont les signes d’un langage universel.
Littéralement, Shiatsu signifie pression (Atsu) des doigts (Shi) : c’est donc une stimulation du corps par les doigts. Cette pratique se base sur la tendance naturelle du corps à se guérir lui-même et le pousse plus en avant, en harmonisant à la fois l’esprit et le corps.
A ce qu’il parait, la vie est bien faite. Elle fonctionne simplement à tous les niveaux et dans l’équilibre. Le Shiatsu va donc contribuer à entretenir cet état d’équilibre qu’a le corps naturellement.
Le Shiatsu va intervenir visiblement sur le corps par des appuis précis, pour travailler sur du non visible en ré-harmonisant l’énergétique de celui-ci.
Les différents rythmes ou difficultés de la vie, le stress, les conflits…. tout va tendre à perturber cet équilibre fragile qu’est l’être humain. Les premiers signes sont des tensions d’ordre physique dans certains points du corps, puis les rhumes, les maux de tête... Tous ces maux vont devenir récurrents. Ne dit-on pas : « Un esprit sain dans un corps sain ? »
Le Shiatsu, véritable « pratique de santé », va nous aider à gérer et éliminer ces tensions d’ordre physiologique, celles-ci n’étant en fait bien souvent que des manifestations visibles d’autres déséquilibres intérieurs
Histoire du Shiatsu
Le Shiatsu désigne une thérapie corporelle moderne qui prend sa source dans la tradition millénaire de la médecine orientale. Le premier ouvrage de médecine chinoise, intitulé : « classique de médecine interne de l’Empereur Jaune » (vers 100 avant J.C.) est à l’origine des techniques de Shiatsu par la stimulation des points d’énergie (technique avec l’aiguille) ou le massage.
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) était bien établie au Japon vers le sixième siècle. Puis il y eut un déclin qui dura jusqu’au début du vingtième siècle, quand Tamai Tempaku, remit la médecine japonaise traditionnelle au goût du jour. Son livre, intitulé « Shiatsu Ho » (1919), va inspirer de nombreux praticiens tels que Tokujiro Namikoshi, Katsusuke Seriwaza et Shizuto Masunaga, tous professeurs renommés de Shiatsu , qui vont développer leur propre courant (celui qui est enseigné à l’Institut Français de Shiatsu est la synthése faite par Michel ODOUL du style Nakasono senseï)
Aujourd’hui le Shiatsu est une thérapie intégrale qui prend sa source dans la MTC, et se base sur le concept de l’énergie vitale. Cette énergie circule dans des canaux, aussi appelés : méridiens, à travers le corps.
Consultation Shiatsu
Le but du Shiatsu est de rééquilibrer les désordres énergétiques et de « gommer » les tensions par des pressions simples et efficaces, sur les méridiens d’acupuncture.
Tous les maux trouvent leur source dans un excès ou une pénurie d’énergie vitale.
Lors d’une séance de Shiatsu, les mains et les doigts du praticien vont intervenir d’une manière spécifique afin de ramener la bonne circulation de l’énergie dans le corps. Pour affiner ce travail, un échange verbal est nécessaire ce qui permet de mettre des mots sur vos maux, de mieux comprendre ce qui peut se jouer en vous. Ainsi il peut décoder le message que le corps vous adresse : en vivant ce traumatisme, en le comprenant et en le dépassant, vous en sortez grandi.
Ce travail a pour objectif de nous permettre de comprendre et d’agir profondément pour notre santé. De spectateur impuissant, nous devenons acteur de notre guérison.
Le Shiatsu est une des médecines officielles au Japon, où il est défini depuis 1955 par le ministère de la santé japonaise de la façon suivante : « le Shiatsu est une forme de manipulation qui utilise les pouces et les paumes de mains, sans aucun instrument mécanique ou autre, qui applique une pression sur la peau humaine, pour corriger le mauvais fonctionnement interne, favoriser et maintenir la santé et traiter les maladies spécifiques ».
Dans l’union européenne, il est l’une des huit approches en passe d’être reconnues en tant que « médecine non conventionnelle » (résolution du parlement Européen du 29 mai 1997).
